Voici la retranscription d'un rapport que nous avons retrouvé parmi les documents de Louis Quéré.

Il retrace l'activité du Groupe Justice et énumère un bon nombre de ses membres.


GROUPE JUSTICE.

Premier mouvement de résistance créé à Morlaix
sous l’occupation allemande.

 

La fondation du groupe Justice remonte à juin 1942 dans un local mis à leur disposition par Mme veuve MAHEO, qui fut arrêtée par la suite. Quelques hommes se réunirent à l’instigation de M. CARON dit William, qui prit la direction du groupe.

Assistèrent à cette réunion :

• CARON William, Henri,

• PONTET Robert, dit Bob,

LE LUC Eugène de Ploujeaun,

• FRELIN Emile horloger à Morlaix,

• Des inconnus étrangers à Morlaix dont William répondait.

Au cours de cette réunion, il fut décidé que les premières missions des membres du groupe Justice constitueraient à faire de la propagande patriotique.

Des tracts tapes à la machine à écrire (…) au domicile de M. FRELIN, furent distribués et devinrent par la suite un petit journal régulier ayant pour titre “Le Combattant”.

Des indiscrétions furent commises et la personnalité de M. FRELIN faisant l’objet de commentaires fâcheux risquant d’être captés par les services de l’occupant, il fut décidé que la machine à écrire serait provisoirement chez un membre du groupe possédant une chambre meublée chez M. SILLIAU au lieu dit Pont-Bellec en Saint-Martin-des-Champs. Quelques jours plus tard, la machine fut transportée à Commana où elle servit à éditer un nouveau journal qui fut intitulé “Franc Tireur”. Rédigé par M. ROTCHILD Albert de Brest et M. LE LUC Eugène, il fut diffusé par les diverses “boites aux lettres” créées dans les régions de Commana, Saint-Sauveur, Sizun, Morlaix, Brest.

 

CONDENSE DES PRINCIPALES ACTION DU GROUPE JUSTICE

Sous l’impulsion de William, chef de groupe, de nombreuses fausses cartes d’identité destinées aux réfractaires du S.T.O. et plus tard au Maquisards furent établies. Un cachet disparu au commissariat de Morlaix et servit à établir ces faux documents.

Un service de placement pour les réfractaires et plus tard pour les Maquisards fut créé. Le responsable de ce nouveau service fut M LE LUC Eugène qui devint par la suite recruteur des volontaires pou les coups de main.

Le premier acte de sabotage effectué sans arme par quelques hommes du groupe fut exécuté au cours d’une nuit d’octobre 1942. Les moteurs de quatre camions allemands garés sur la place du Pouliet à Morlaix, furent gravement détériorés à grands coups de masse.

En janvier 1943, la famille ATHEM d’origine juive fut camouflé par le groupe Justice et placée à la campagne à Saint-Sauveur, munie de faux papiers.

En février et mars 1943, une trentaine d’hommes réfractaires au S.T.O. ou recherchés par la police d’occupation vinrent grossir les rangs du groupe et chercher un refuge qui leur fut procuré. En présence de ces effectifs, il fut décidé que les attaques et coups de main allèrent commencer.

En avril 1943, deux soldats allemands attardés furent attaqués sur le territoire de la commune de Saint-Martin-des-Champs. Leurs mitraillettes constituèrent un armement précieux.

En mai 1943, après avoir récupéré deux jeux de clés à la gare de Plouigneau, le groupe se proposa de se livrer au sabotage des voies ferrées ; mais ces opérations ne purent être menées à bien à cette époque.

Juin 1943 : Récupération de bottes de cuir et en caoutchouc destinées à la Wermar et aux chantiers Todt, dans un wagon stationné en gare de Morlaix.

Juillet 1943 : Récupération, sans effusion de sang, d’un fusil sur un soldat en sentinelle à la gare de Morlaix.

Aout 1943 : Formation de petits groupe de résistance dans diverses localités du Finistère notamment à Quimper, Chateulin, Saint-Pol, Morlaix, Comana, Saint-Sauveur.

A cette époque, notre chef William se dépensa sans compter, effectuant de nombreux voyages, notamment à Paris, Rennes, Quimper, Lamballe, Saint-Brieuc, Brest,… Il demeura constamment en liaison avec les différents résistants dans la région de Plédéliac, près de Lamballe. Il eu comme adjoints le capitaine Yves et un nommé Gilbert, photographe à Dol de Bretagne.

M BROAZIN et son fils, demeurant au moulin de Tournemine Plédéliac qui hébergèrent des résistants furent lâchement dénoncés aux Allemands par un soi disant docteur, en réalité agent de la Gestapo qui fut d’ailleurs exécuté par la suite par un membre du groupe.

Malheureusement, deux membres de la famille BROAZIN sont morts pour la France en déportation.

Septembre 1943 : Attaque surprise d’une patrouille allemande de 4 hommes sur la route nationale 12 (Paris-Brest) sur le territoire de la commune de Plouigneau.

Récupération de fusils et de grenades après la fuite des Allemands qui disparurent à bicyclette sans combattre.

Octobre 1943 : M. MESSAGER, secrétaire de police à Morlaix est contacté par William. Par la suite, le commissaire LE SU et les inspecteurs de la sureté suivirent son exemple, ainsi que le brigadier CHARLES et de nombreux gardiens de la paix. Le groupe fut ainsi doté d’un service de renseignement efficace et indispensable.

En accord avec William, il fut décidé que les jeunes Français désignés d’office par le S.T.O. seraient avertis, au moins 24 heures à l’avance, par les services de la sureté qu’ils devaient se rendre en Allemagne au titre du service du travail obligatoire. Tous, ou à peu près tous, se camouflèrent et demeurèrent introuvables pour nos ennemis. Seuls quelques peureux ou vichystes impénitents se rendirent d’eux même aux services allemands recruteurs. Selon les statistiques du préfet du Finistère de l’époque, Morlaix fut considérée comme la ville la plus récalcitrante du département au point de vue du recrutement pour le S.T.O. : 2% seulement des jeunes gens désignés à l’appel de l’ennemi et de Vichy.

Novembre 1943 :

Les réfractaires du S.T.O. devenant de plus en plus nombreux gonflèrent considérablement les effectifs du groupe Justice.

Vers la mi-novembre, il fut décidé de faire gagner l’Angleterre, au moyen d’embarcations aux patriotes volontaires pour combattre dans les rangs des Forces Françaises Libres. Un premier bateau fut affrété au lieu-dit Dourduff en mer en Plouézoc’h. Après une minutieuse préparation, le départ de cette expédition fut fixé dans la nuit du 23 au 24 novembre 1943.

Malheureusement, un traitre à la solde de l’ennemi, après avoir procuré le bateau destiné au transport de nos compatriotes, dénonça la tentative à la Gestapo.

Les Boches, en nombre considérable, armés jusqu’aux dents, procédèrent à l’arrestation des 13 patriotes sans défense, cachés dans un château, attendant l’heure de la marée pour gagner l’Angleterre.

Ces patriotes, dont les noms suivent, furent tous déportés dans les fameux camps nazis de triste et célèbre mémoire.

• BERNARD Pierre de Paramé,

• QUÉRÉ Roger de Cancale,

• RICARD Gustave 10, rue Jannot à Saint-Denis,

• MORVAN Jacques de Landerneau,

• MULLER Roger (voir Mme BOHIC débitante au bassin),

• LE MEL Jean de Ploujean,

• HERROU François allée St François en Saint-Martin,

• PRIGENT Jean rue de Paris à Morlaix,

• Achille & Gustave Belges noms et adresses inconnus,

• BESCAM de Saint-Brieuc ou environs,

• PRISER rue de Siam à Brest,

• LEMOUROUT de Brest sans autre précision.

Cette opération s’étant soldée par un échec complet, aucun autre départ de volontaires pour l’Angleterre ne fut tenté par les responsable du groupe Justice.

Après la libération, le misérable traitre qui dénonça l’expédition ne fut condamné qu’à 20 ans de travaux forcés par la cour de justice du Finistère.

 

Décembre 1943 :

Route de Commana et de Ploénour Menez au lieu-dit Roche Trévezel, attaque d’un soldat allemand isolé, abattu d’un coup de pistolet et immédiatement inhumé pour éviter des représailles contre la population civile.

Janvier 1944 :

Au début de janvier, 1944, plusieurs membres du groupe justice furent arrêtés puis relâchés grâce à l’intervention de la police de Morlaix et de la complicité courageuse du Parquet à la tête duquel se trouvait l’honorable procureur DAMAR. Ce haut magistrat qui avait déjà été arrêté par nos ennemis n’hésita pas à compter vigoureusement l’action des tout puissants agents de la S.F.A.T.

Vers la fin de janvier 1944, un agent de la Gestapo, domicilié à Guingamp au lieu-dit Rustang, de passage à Morlaix, dénonça et fit arrêter 4 patriotes chez un commerçant de la Place au Lait. Avisé par les services de renseignements (…) William envoya deux jours plus tard deux membres du groupe Justice à Guingamp avec mission d’abattre le traître. Celui-ci, après avoir avoué sa trahison fut exécuté à proximité d’un cimetière de Guingamp.

Février 1944 :

Dénoncé par une femme à la solde de la Gestapo pratiquant le double jeu, William est arrêté en pleine ville de Morlaix  par nos ennemis. Cette arrestation causa une vive émotion en ville lorsque la population apprit qu’il s’agissait du chef de la résistance.

William fut incarcéré à la prison Saint-Charles à Quimper, réservée aux détenus politiques. Les hommes de main du groupe Justice attaquèrent courageusement cette prison dans le but de libérer leur chef. Malheureusement, leur tentative désespérée demeura infructueuse. L’opération se solda cependant par la mort d’une douzaine de soldats allemands, un patriote blessé a pu être emporté au moment du décrochage.

Après la libération, la Cour de justice du Finistère prononça à la satisfaction générale des membres du groupe et de la population morlaisienne, la condamnation à mort de l’abjecte créature qui dénonça William à la Gestapo.

Mars 1944 :

Attaques de nombreuses mairies : Ploujean, Saint-Martin-des-Champs, Plourin et Commana. Enlèvement de tickets d’alimentation et de cachets pour la fabrication de fausses cartes d’identité.

Un aviateur anglais ayant sauté en parachute sur le territoire de la commune de Plourin, à la suite de la destruction de son avion par la D.C.A. ennemi, fut camouflé et remis en mains sures.

Avril 1944 :

Attaque en pleine ville de Morlaix, près des halles, de plusieurs militaires à la grenade dite “plastique“ qui furent fournies  par le Capitaine MARZIN Alexandre dit Merlin, chef local de Libé Nord sous les ordres de M. le docteur LE JEANNE dit Noël, commandant régional des F.F.I. pour le Finistère Nord. Bilan : 2 miliciens blessés, l’un de ces miliciens fut abattu quelques jours plus tard par un membre du groupe de Quimper.

Arrestation dans les Cotes du Nord de BOURDOULOUS Paul et LE LUC Maurice par des fonctionnaires non patriotes. Le parque de Lannion, composé àl ‘époque de magistrats dévoués à l’ennemi et à Vichy fut saisi de cette malheureuse affaire et remis les deux résistants  aux mains de la nouvelle milice de DARNAND, de sinistre mémoire, qui venait d’être créée. Transférés à Angers et incarcérés à la prison du Pré Pigeon réservée aux détenus politiques, les deux patriotes y furent soi-disant jugés par une cour martiale dite française, puis fusillés immédiatement à l’intérieur de la prison.

Mai 1944 :

A l’aide des jeux de clés pris à la gare de Plouigneau, dont l’un fut cédé à un groupe des Cotes du Nord, deux sabotages furent effectués sur l’importante voie ferrée Paris-Brest. Bilan : déraillement de deux trains de marchandises ennemis à Saint-Eloi et à Pleyber Christ.

Sabotage à la dynamite des écluses du Port de Morlaix qui ne furent que légèrement détériorées. Cet exploit avorte en raison de la faiblesse de puissance explosive. Si l’opération avait réussie, douze chalutiers auraient été bloqués dans le bassin.

Attaque du magasin d’habillement du camp d’aviation de Ploujean-Morlaix afin de se procurer des uniformes allemands. Trente tenues furent ainsi récupérées nuitamment à l’insu des boches. Elles permirent aux membres du groupe de s’habiller en “vert de gris” lors de nombreux coups de mains effectués depuis le débarquement jusqu’à la libération.

Juin 1944 :

Débarquement des alliés impatiemment attendus. Suivant les instructions reçues de nombreux attentats en groupe furent perpétués notamment contre les dépôts de munitions, d’essence, les déplacements des troupes ennemies, etc.… les fils téléphoniques, aériens furent sabotés. Les panonceaux indiquant par exemple la ville de Quimper furent tournés et la pointe dirigées vers Brest.

La confusion totale régna dans les rangs de l’ennemi, démoralisé, harcelé, aux abois pendant les 8 jours qui suivirent le débarquement grâce à l’activité insoupçonnée des F.F.L. et F.T.P.

A la fin juin, PONTET Robert dit Bob, qui prit la tête du groupe Justice après l’arrestation de William fut appréhendé à Rennes par nos ennemis. Armé, il tenta de se défendre et fut exécuté immédiatement. Dénoncé en même temps que William et recherché par les boches, le brave et courageux Bob dut quitter Morlaix pour échapper à nos ennemis.

Juillet 1944 :

LE LUC Eugène prit le commandement du groupe Justice. Quelques jours après, il fut arrêté en même temps que son adjoint ROTCHILD Albert. Ce nom, connu en France, attira l’attention des Allemands et le malheureux patriote, après avoir été torturé, fut exécuté à Sizin par les troupes sauvages du sinistre général destructeur de la ville de Brest.

Avant qu’il fut interrogé et torturé, le nouveau chef du groupe Justice invoquant un malaise, réussit à s’évader au nez et à la barbe d’une sentinelle allemande. Il regroupa aussitôt sa formation et continua à harceler le boche dans la région de Brénilis et Commana.

En juillet 1944, les réactions barbares des allemands puisées dans la fièvre et dans la rage de leur inévitable défaite, furent à leur comble. De nombreux civils isolés et inoffensifs furent abattus sur place sans aucun motif, par les teutons décimés et terrorisés.

De son coté, la résistance assène coup après coup à l’ennemi. Des Waffen SS, des soldats de la Wermarcht, des parachutistes  isolés ou par petits groupes furent exécutés. C’est la grande bagarre ! Les résistants, encouragés par l’avance des alliés en Normandie, redoublent leurs actes de sabotage. L’important câble souterrain Paris/Brest fut coupé en plusieurs endroits. Un pylône et un transformateur électrique alimentant les positions allemandes des Monts d’Arrée furent détruits. D’audacieux coup de main perpétrés contre le convois et cantonnements ennemis permirent la récupération d’un armement important qui servit dans la bataille finale.

Aout 1944 :

Attaque de la prison de Morlaix (Créac’h Jolly) et délivrance de nombreux patriotes. Cette opération fut menée à bien grâce à l’appui du commissaire de police et là complicité courageuse du gardien chef de la maison d’arrêt dont l’attitude patriotique fut connu de tous les résistants.

7 août 1944 :

Participation à la libération de Morlaix et Ploujean. De nombreux allemands se rendirent sans combattre et furent fait prisonniers par le groupe.

8 août 1944 :

Libération définitive de Morlaix et Ploujean sans combat, les troupes ennemies s’étant repliées dans la poche de Brest. Quelques jours après la libération de Morlaix, des membres du groupe Justice arrêtèrent un chef milicien et un espion à la solde de l’ennemi.

Une perquisition effectuée au domicile de ce dernier, au lieu-dit Saint-Augustin à Morlaix, par des membres du groupe Justice, permit de découvrir deux postes émetteurs qui furent saisis.

Interrogés au commissariat de police de Morlaix, ce monstre avoua cyniquement qu’il avait suivi un stage de perfectionnement dans une école d’espionnage à Paris par les boches. Il reconnu que sa principale mission consistait à fournir à nos ennemis, à l’aide d’un code secret dont il donna la clé, des renseignements de toutes natures notamment d’ordre militaire et civile. Informé de l’arrestation de cet ignoble individu, le service d’espionnage américain le pris à sa charge. On ignore ce qu’il est devenu.

 

Les premiers résistants qui firent partie du groupe Justice commandé par MM. CARON dit William et PONTET Robert dit BOB furent les suivants :

• LE LUC Eugène, dit Gégène,

• MICHENSKI Joseph, dit le Polonais,

• BOURDOULOU Paul, dit Paul,

• LE LUC Maurice, dit Prigent,

• SEPI Paul,

• ROGER Jean dit petit René,

• PRIGENT Maurice,

• BECAM Pierre, dit Pierrot,

• CIZAIRE Jean, dit Jean,

• ROTCHILD Albert, dit Bébert, dit Dany,

• GAUTHIER Pierre,

• PICHON Jean, dit Nono,

• BERNARD Pierre, dit le Boucher,

• QUÉRÉ Roger,

• RICHARD Gustave,

• MORVAN Jacques,

• Le MEL Jean,

• Mme. COQUIN, boite aux lettre et liaisons,

• MESSAGER LOUIS, renseignement.

 

De nombreux autres résistants adhérèrent au groupe, sans participer aux actions directes. Après l’arrestation de William et Bob, M. LE LUC Eugène reforma un deuxième groupe au sein duquel se distinguèrent particulièrement :

• André LANC,

• Lisette SALAUN,

• Pierre GEFFROY,

• Albert PERON,

• Marcel BLOUGORN,

• Jacques BRIENS,

• Pierre LEROY,

• Pierre LE DRUFF,

• François MANACH,

• Lucien MESSAGER,

• Yves DISEZ,

• Pierre LE COINTRE,

• René PERROT,

• Jean DENIEL,

• Jean GUILLERME, etc.…

Le groupe Justice ne délivra jamais aucun témoignage même camouflé d’adhésion. En conséquence, M. LE LUC Eugène, artisan Rampe de St Nicolas à Morlaix, unique chef survivant du groupe est seul qualifié pour établir et délivrer des attestations aux résistants et résistantes ayant appartenu à l’unité clandestine.

 

ETAT DES PERTES DU GROUPE JUSTICE

• CARON William, dit Henri, dit William              Fusillé à Penmarch

• PONTET Robert, dit Bob                                Fusillé à Penmarch

• PRIGENT Maurice                                        Mort en déportation

• ROTHSCHILD Albert, dit Béber, dit Dany           Fusillé à Sizin

• GAUTHIER Pierre                                         Fusillé à St Marc du Désert

• MICHENSKI Joseph, dit le Polonais                 Fusillé à Brenilis,

 

MEMBRES QUI ONT ÉTÉ ARRÊTÉS

• CIZAIRE Jean, dit Jean,

• RANNOU Jean,

• PICHON Jean, dit Nono,

• LEGRAND Jean, dit petit René,

• ROGER Jean,

• SEPI Paul,

• LE LUC Eugène

• Mme. Yves MAHEO

 

A cette liste, il y a lieu d’ajouter les 13 patriotes arrêtés à Plouézoc’h et déportés en Allemagne (voir sup. page 3).

Pour combattre l’ennemi avec plus d’efficacité, le groupe Justice resta en liaison constante avec d’autres formations clandestines de résistance, notamment avec Liberté Nord.

Les membres de l’Intelligence Service (français et alliés) parachutés dans notre région, gardèrent également un contact permanent avec notre groupe qui conserva toujours une autonomie complète.

 

En terminant, rendons un vibrant hommage à la mémoire des patriotes qui donnèrent volontairement leur vie, pour que la France demeure libre.

 

VIVE LA FRANCE

VIVE LA REPUBLIQUE   

GLOIRE A LA RESISTANCE !

 

 

CACHET F.T.P.F.

 

 

Certifié conforme à l’original

Le commandant régional des F.F.I.

 

CACHET    SIGNE : ILLISIBLE

 

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COPIE CERTIFIEE CONFORME

 

 

A BAULIEU SUR LOIRE LE 22 SEPTEMBRE 1965